Les addictions peuvent avoir des supports variés, qu’il s’agisse de drogues, jeux vidéo, séries, écrans, voire de relations amoureuse. Ce qui est souvent mis en avant est la caractère de dépendance à l’objet face à un vide ressenti qui serait tenté d’être combler par tous le moyens.
Une psychothérapie ne vient pas combler l’absence d’objet mais propose, par la voie de l’association libre, d’approcher cette question du manque, du vide ou encore de l’absence et non plus s’en détourner en palliant, via des substituts, cette question qui reste à traiter.
Pourquoi mettre dépendance et addiction sur le même niveau ? Je fais ce choix puisque les addictions sont définies suivant une dépendance. La dépendance met l’accent sur le fait de se positionner sous une autorité, d’occuper une position passive dans une situation où l’autre ou l’objet de la dépendance viendrait prendre toute la place.
Beaucoup de technique sont proposées pour lutter contre les addictions. Une psychothérapie, qui peut éventuellement ouvrir vers une psychanalyse, est une autre voie puisque le psychothérapeute ne va pas proposer de suivre des étapes ou des actes prédéterminées mais va inviter l’être à construire, grâce à sa parole, un positionnement subjectif et non plus un positionnement sous autorité. Pour se faire l’engagement de l’être et son désir auront à être de la partie car il ne sera pas compatible de masquer ou voiler ce qui faire souffrance par le recours à un objet pour occuper la scène.