Rencontrer un psychothérapeute pour un pervers narcissique à Paris 10
D’où vient cette notion de pervers ?
Le terme de perversion apparaît en 1444 dans la langue française et vient du latin pervertere, qui signifie retourner, renverser. Ce terme définit le changement du bien en mal. On y perçoit déjà le rapport à la morale et au religieux. Au cours de l’histoire, il y a eu une évolution dans la manière d’appréhender les perversions. Au début ces comportements pervers, appartenant à la sphère sexuelle, ont été traités du point de vue morale et religieux.
Ces pratiques étaient considérées comme des déviations par rapport à l’ordre moral qui était sous-tendu par le religieux. Le religieux manifeste aussi son poids dans la nomination de certaines perversions. Par exemple, la sodomie fait référence au lieu de débauche dont parle la bible comme le lieu le plus infâme, à savoir Sodome, que Dieu lui-même décide de détruire.
Ainsi, les pervers étaient isolés du social du fait de leur conduite qui n’était pas en adéquation avec les bonnes mœurs, même si elle n’engendrait pas de risque pour les autres.
Aujourd’hui on entend parler de pervers un peu partout et sans discrimination. Ce terme est devenu usuel mais son utilisation a perdu son sens spécifique. Tout comportement déviant est aujourd’hui assimilé à la perversion, ceci participant d’une sorte d’involution dans la façon d’appréhender la perversion.
Il est très fréquent d’entendre les gens dire « c’est un pervers » mais la perversion est une structure spécifique et il apparaît intéressant de se pencher sur cette pathologie, qui occupe tout de même, au côté de la névrose et de la psychose, une place importante dans la nosographie psychanalytique. La psychanalyse a ouvert une voie au questionnement sur la perversion. Nous ne sommes plus aux prises avec la morale mais centrés sur le pervers lui-même et sur son économie psychique.
Quoi faire si l’on se pense sous l’emprise d’un pervers ?
Si vous vous pensez sous l’emprise d’un « pervers » il est quoiqu’il en soit important de pouvoir consulter au plus tôt un psychothérapeute. L’emprise vient indiquer qu’il y a un problème et une psychothérapie peut permettre d’éclairer ce qui se trame dans un positionnement pour soi-même douloureux. De s’atteler à examiner ce qu’il en est de son quotidien peut venir produire un effet d’aération qui, de ce fait, relâchera le sentiment ou l’emprise dont il est question.
Sara Dangréaux est joignable au 06 74 14 57 00, afin de vous recevoir dans sa consultation de la rue de Maubeuge dans le 10ème car si vous commencez à vous poser des questions sur le positionnement de la personne avec laquelle vous êtes en relation parce que vous en souffrez, c’est qu’il y a un problème à examiner et ce que vous aurez à dire va compter !