Combien coûte une psychothérapie ou une psychanalyse et combien de temps ça dure? Voici deux questions qui reviennent souvent.
Une psychothérapie ou une psychanalyse a un coût financier mais aussi un gain psychique. Parce-que chacun n’a pas les mêmes possibilités financières, le prix des consultations est fixé avec le patient. Ce prix peut d’ailleurs évoluer en fonction de l’évolution de la situation d’une personne. L’important est que le valeur investie pour une séance soit une somme qui engage donc honorable pour la personne en fonction de ses moyens et pas une somme au rabais sinon c’est l’être qui se duppe lui-même et qui entrave l’avancée de sa psychothérapie ou de sa psychanalyse.
La somme pour une consultation est donc variable et fixée avec la personne qui a le désir d’entammer une psychothérapie voire de poursuivre avec une psychanalyse. Le désir est le moteur et le prix des séances est important mais ça n’a pas à être un frein pour qu’un être s’engage sérieusement dans sa vie.
Cela s’inscrit dans la tradition freudo-lacanienne de rendre la psychanalyse accessible pour les êtres qui souffrent et qui ont le désir de savoir sur eux-même afin de s’engager dans leur existence et non plus subir la vie.
Freud posait dès l’origine de la psychanalyse que l’inconscient ne connait pas le temps. Aussi, dire combien de temps le traitement va durer n’est pas possible. En psychothérapie ou en psychanalyse, il n’y a pas à attendre la fin de la cure pour aller mieux, déjà pendant le traitement des bénéfices se font sentir. Mais dater la fin en disant c’est tant de semaines de mois ou d’années serait une illusion.
Une psychothérapie ou une psychanalyse implique un positionnement différent. Dans le premier cas, le patient s’en remet au psychothérapeute et est dans une démarche de demande d’apaisement par rapport à ce qui le fait souffrir. Dans le deuxième cas, le psychanalysant a un désir de savoir sur ce qui le motive, sur ce qui l’anime.
La psychothérapie ou la psychanalyse suit le désir de l’être et donc la voie de son engagement à dénouer ce qui fait resistance pour lui-même, cela ne peut donc être comptabilisé selon une norme universelle.